Je suis écouté donc je suis !

04/09/2017

par Florence Dubernet

On ne le dira jamais suffisamment, exit la pyramide de Maslow, la première soif qui nous stimule au quotidien, c'est la soif de reconnaissance. Et là, bon nombre de managers même parmi les plus doués de leur génération ont tendance à croire que la reconnaissance se limite au pourcentage annuel de l'augmentation.

Evidemment que cette reconnaissance là est importante, mais elle n'est au final qu'un instant volé dans une année, si vite touchée (ou pas) si vite oubliée !

La reconnaissance au long court, celle qui dure et anime une relation professionnelle, celle qui donne envie de se « déchirer », de se défoncer, de se lever le matin... Bref, celle qui donne envie de donner le meilleur de soi-même s'apparente le plus souvent aux signes de reconnaissance qu'un manager est en capacité de distribuer quotidiennement. Parmi les signes de reconnaissance les plus évidents, il y a cette denrée rare qu'est l'écoute.

Mais l'expression n'est rien sans écoute. Tout ceci peut sembler dérisoire et tellement évident. Pourtant, à force de fréquenter les couloirs des organisations, l'évidence réside surtout dans le fait que la libération de la parole est devenue un véritable challenge pour bon nombre d'organisation.

A qui la faute ? La crise, l'habitude, les NTIC, les managers, la confiance en l'avenir, la génération Y.... Finalement peu importe. Plutôt que de trouver une raison qui ne changera rien au problème, il est sans doute plus intéressant de s'atteler à chercher des solutions réalistes. Le mot « réaliste » suggérant simplement de prendre en compte le contexte d'une organisation et d'éviter de vouloir faire la révolution de la communication d'un simple coup de support magique.

Parmi les initiatives qu'il est intéressant de souligner, attardons nous quelques instants sur ZEST. ZEST n'est ni une nouvelle marque de détergent, ni le nouveau cocktail à la mode, mais une plate-forme développée par Christophe Bergeon, expert en Ressources Humaines. L'objectif de cet outil est simple : libérer la parole, évaluer l'humeur des collaborateurs et recueillir leurs bonnes idées....de manière complétement anonyme.

Est-ce qu'en matière de libération de la parole, l'anonymat est devenu facteur de succès. Peut-être. Disons que dans certains contextes, cela peut faciliter une autre forme d'expression et parfois, le retour à la simple habitude d'être écouté (entendu ?).

Pour en savoir plus : zestmeup.com/fr